L’entrée de la Croatie au sein de l’espace Schengen et dans la zone euro
L’entrée dans la zone euro et dans l’espace Schengen a “deux objectifs stratégiques pour davantage intégrer l’UE”, a expliqué le Premier ministre conservateur Andrej Plenkovic. Après avoir intégré l’Union Européenne en 2013, c’est à minuit le dimanche 1er janvier 2023 que le pays dit adieu à sa monnaie, la kuna, pour passer dorénavant à l’euro. Les dirigeants Croates n’y voient que des avantages que bénéficieront les 3,9 millions d’habitants du pays. Cette adhésion a vocation à protéger l’économie du pays, qui est l’une des plus faibles de l’Union Européenne, dans un contexte de fortes hausses et d’inflation.
Les craintes des Croates faces à ces nouvelles décisions
Si d’un côté les dirigeants croates sont ravis de ces nouvelles mesures concernant leur pays, d’un autre les habitants sont quant à eux mitigés. En effet, l’ouverture des frontières semble être bien accueillie, le changement de monnaie inquiète la population. « Nous allons pleurer notre kuna, les prix vont exploser », se lamente à Zagreb Drazen Golemac, un retraité âgé de 63 ans. Mais son épouse Sandra se veut optimiste et se dit sûre que « l'euro a plus de valeur ». De fait, les croates comptent en euros depuis longtemps les prix des biens de valeurs comme les voitures ou les appartements.
De plus, des craintes concernant l’immigration sont également remontées puisque pour son entrée dans l'espace Schengen, il faudra assumer un contrôle rigoureux des frontières extérieures de cet espace, et engager une coopération policière pour lutter contre la criminalité organisée ou encore, le terrorisme.
La Croatie est donc passée à l’euro et est rentrée dans l’espace Schengen afin d'assurer sa stabilité financière et de faciliter le tourisme. Cependant, certains pays comme l’Autriche craignent une arrivée massive des migrants dans l’espace Schengen.
Source : 20 minutes
